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scuderia57

Patrick Depailler

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Patrick Depailler est un pilote automobile français né le 9 août 1944 à Clermont-Ferrand (Auvergne), décédé le 1er août 1980 au cours d'une séance d'essais privés sur le circuit d'Hockenheim (Allemagne) au volant d'une Alfa Romeo. Il a participé à 95 Grand Prix de Formule 1 et en a remporté deux. Il est inhumé dans le cimetière de la commune de Crevant-Laveine (Puy-de-Dôme).



Fils de Marcel Depailler (1902-1978) architecte notamment de l'université de Clermont-Ferrand, Patrick Depailler répond aux attentes de son père en décrochant un diplôme de prothésiste dentaire. Il se lance ensuite en sport motocycliste puis débute en 1964 en Formule 2 sur le circuit de Charade près de Clermont-Ferrand.

Il remporte le Tour de France automobile en 1970 avec Jean-Pierre Beltoise sur Matra MS650 (copilote Jean Todt), ainsi que le Rallye des Monts Dôme en 1971 avec Vincent sur Alpine A110.



En 1971, il devient champion de France de Formule 3 et remporte également le Grand Prix de Monaco de Formule 3, ce qui lui permet d'accéder à la Formule 1 en 1972 au sein de l'écurie Tyrrell Racing, grâce au soutien financier d'Elf pour deux courses, en tant que troisième pilote. En 1974, tandis qu'il réalise sa première saison complète en Formule 1, il remporte le championnat d'Europe de Formule 2.

En Formule 1, il est titularisé par Ken Tyrrell pour remplacer François Cevert. Il passe cinq saisons (de 1974 à 1978) au sein de l'équipe, compétitive mais qui amorce un lent déclin car l'écurie perd beaucoup de temps à développer une monoplace à 6 roues, la Tyrrell P34 pour les saisons 1976 et 1977.



À son volant, Depailler obtient son meilleur classement en championnat du monde en terminant quatrième en 1976). S'il a cumulé à cette occasion de nombreuses places de second, victime d'un manque de réussite, il doit attendre 1978 pour obtenir sa première victoire en Formule 1 au Grand Prix de Monaco 1978 au volant de la Tyrrell 008.


Passé chez Ligier l'année suivante, il fait équipe avec Jacques Laffite. Les deux pilotes sont à l'époque les grande vedettes du sport automobile français. Ils sont aussi partenaires aux 24 Heures du Mans 1977 où ils partagent le volant d'une Alpine Renault contrainte à l'abandon alors qu'elle était en deuxième position après plus de vingt heures de course. L'année suivante, associé cette fois à Jean-Pierre Jabouille, il abandonne alors que la voiture était en tête à 9 H 35 du matin.

Patrick Depailler fonde de gros espoirs sur sa Ligier JS11, dominatrice au début de la saison 1979.


Après avoir accompagné son coéquipier sur le podium au Brésil, Depailler remporte le Grand Prix d'Espagne. Quelques semaines après, peu avant le Grand Prix de France, un accident de deltaplane lui brise les jambes et l'éloigne de la compétition automobile jusqu'à la fin de l'année.

Il effectue son retour en 1980 au sein de l'écurie Alfa Romeo qui revient en Grand Prix comme constructeur.

Depailler s'efforce de faire progresser la monoplace durant la première moitié de la saison. Comme il n'est pas totalement remis de ses blessures, les premières courses sont très difficiles. Il retrouve peu à peu le rythme, notamment à Monaco où il abandonne alors qu'il se trouve en quatrième position.


Il meurt lors d'essais privés sur le circuit d'Hockenheim à la suite d'une sortie de route à 280 km/h dans l'Ostkurve, une semaine avant le Grand Prix d'Allemagne. Il est probable qu'une défaillance mécanique (rupture de suspension ou blocage d'une jupe latérale privant la monoplace de son effet de sol) soit à l'origine de l'accident.


Quelques jours après la mort de Depailler, Jacques Laffite remporte le Grand Prix d'Allemagne et, sur le podium, refuse le champagne en signe de deuil.

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Voilà ses grands débuts sur quatre roues, à l'occasion de la Coupe des Provinces, courues sur des Lotus Seven (voir ce sujet) en 1964.

Il fut sélectionné, pour défendre les couleurs de son Auvergne natale, après confrontation de douze candidats sur le circuit de Magny Cours.

Bousculade pour être sur la photo souvenir...

Patrick à l'air tout intimidé




Un jeune homme particulièrement heureux...Il a 25 ans, et en 1969, il est pilote "usine" chez Alpine en Formule 3 ! Il est ici au volant de son Alpine A360 1000cc.


Patrick au volant de sa Formule 2 March 742 BMW, avec laquelle il va gagner 5 courses (Pau, Mugello, Karlskoga, Hockenheim et Vallelunga) pour devenir Champion d'Europe 1974 de Formule 2.


Belle photo de Patrick Depailler, qui prend la 6ème place du Grand Prix de Pau F2, le 25 avril 1971
châssis Tecno 71#T00714

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"Alors comme ça, je pourrais me tuer le dimanche, mais pas en semaine ?" s'insurgeait Patrick Depailler auprès de Ken Tyrrell quand le manager britannique insistait pour que son pilote français se préserve des risques inutiles.
Têtu, l'Auvergnat se décida à aller voir ailleurs en répondant à une offre de Ligier pour la saison 1979.
La nouvelle JS11 marchait du feu de Dieu et Jacques Laffite remporta les deux premiers Grands Prix de la saison, en Argentine et au Brésil, avant que Patrick ne l'imite en Espagne. Porté par cette belle euphorie, en épicurien qu'il était, Depailler ne se priva pas de quelques plaisirs de la vie pour hélas aller se fracasser les jambes sur le Puy de Dôme en pratiquant le deltaplane, à la poursuite du rêve d'Icare.

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Patrick Depailler, Pygmée-Ford MDB15, 1970 Grand Prix de Rouen, Rouen-les-Essarts

Jean-Pierre Beltoise, Patrick Depailler, François Cevert and Ronnie Peterson en 1973 Formula 2 Pau GP.

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Ce n'est qu'après cinq saisons de F1 et lors de son soixante-neuvième Grand Prix que Patrick Depailler est enfin parvenu à s'imposer. Le Clermontois, champion de France F3 sur Alpine puis champion d'Europe F2 sur March, fut promu chez Tyrrell en 1974 après la tragique disparition de François Cevert quelques mois plus tôt à Watkins Glen. Il fit son apprentissage aux côtés du fougueux Jody Scheckter, mais le Team Tyrrell était sur le déclin après la retraite de Jackie Stewart et le grand Ken opta pour une évolution radicale en 1976 : la P34 à six roues, conçue par l'ingénieur Derek Gardner.

Ce concept révolutionnaire allait prendre la F1 par surprise, Scheckter et Depailler signant un retentissant doublé au printemps 1976 en Suède. Mais la décision de Goodyear de ne pas développer des pneumatiques spécifiques pour la P34 allait entraîner l'abandon du projet, au grand dam du pilote français qui y croyait dur comme fer. Derek Gardner démissionna et fut remplacé par Maurice Philippe qui dessina la plus conventionnelle Tyrrell 008 pour 1978. Face à la nouvelle Lotus 79 à effet de sol et aux puissantes monoplaces à moteurs 12 cylindres (Ferrari, Brabham-Alfa et Ligier-Matra), elle allait avoir fort à faire aux mains de Depailler et de son nouvel ailier, le jeune Didier Pironi. A Monaco, toutefois, il y avait un coup à jouer. Patrick se qualifia au cinquième rang, derrière Reutemann (Ferrari), Watson et Lauda (Brabham) et Andretti (Lotus). Au départ, il se faufila habilement derrière John Watson et vira en deuxième position à Sainte-Dévote.


Au 38ème tour, le Britannique tira tout droit à la chicane du port et la Tyrrell bleue s'empara du commandement. Il restait 40 tours à parcourir, mais Patrick ne craqua pas malgré les assauts de Peterson (Lotus) et Lauda derrière lui. Rarement une première victoire aura été aussi populaire, Depailler faisant retentir la Marseillaise au pied du podium princier comme seuls Jean-Pierre Beltoise (1972) et Maurice Trintingnant (1955 et 1958) l'avaient fait avant lui. Ce fut son unique succès pour Tyrrell. Passé chez Ligier en 1979, Patrick s'imposa à Jarama avant qu'un terrible accident de delta plane ne le laisse sur la touche pendant de longs mois. Il sera de retour avec Alfa Romeo en 1980, hélas pour trouver la mort lors d'une séance d'essais privés à Hockenheim. Le triomphe monégasque restera le point d'orgue du palmarès de ce pilote volontaire, plutôt bon vivant, amateur de vin rouge et grillant volontiers une Gitanes. Autres temps, autres mœurs...


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Patrick André Eugène Joseph Depailler  ( 1944.08.09 - 1980.08.01 )


FR : Aujourd'hui, nous célébrons la 35e année depuis la mort de Depailler, est décédé au cours des essais en F1 circuit allemand. Ne sont pas très compétent pour commenter cette brave Français, mais comme un enfant, je admiré avec enthousiasme ces coureurs sport. Depailler était un pilote qui a consacré sa vie à ce qu'il pensait était le plus important, la F1 qui ne existe pas aujourd'hui, mais pour beaucoup, comme moi, qui ai toujours dans mon cœur.
Adieu Patrick, votre mémoire vivra à jamais en chacun de nous.

GB : Today we celebrate the 35th year since the death of Depailler, died during testing in the F1 circuit German. I am not very competent to comment on this brave Frenchman, but as a child I admired with great enthusiasm these riders sports. Depailler was a driver who has devoted his life into what he thought was more important, the F1 that does not exist today, but for many like me who have always in my heart.
Farewell Patrick, your memory will live forever in all of us.



2015.08.01 M. de Lacrowe

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Quel plaisir d'avoir une si jolie membre parmi nous et de plus passionnée! Merci Marina.

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