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Flavio Briatore

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Flavio Briatore (né le 12 avril 1950 à Verzuolo) est un homme d'affaires italien, ex-directeur commercial de Benetton, fondateur de Billionaire Couture, manager et directeur de l'écurie de Formule 1 Benetton Formula de 1989 à 1997 et ancien directeur de l'écurie de Formule 1 Renault F1 Team.



Sous sa direction, les écuries Benetton et Renault ont remporté le titre de champion du monde des constructeurs en 1995, 2005 et 2006. En 2009, Il est radié à vie du monde de la Formule 1 suite au scandale du Crashgate.

Fils d'une famille d'instituteurs, il termine ses études avec un diplôme de géomètre. Il commence à travailler au début des années 1970 comme moniteur de ski et gère un restaurant avant de devenir l'assistant d'un homme d'affaires, Attilio Dutto.
Après une relation avec le mannequin Heidi Klum en 2003, celle-ci tombe enceinte mais Flavio Briatore est photographié embrassant Fiona Swarovski. Le couple se sépare peu après, l'enfant sera reconnu par Seal, son nouveau mari, en 2009.

Flavio s'établit à Milan au milieu des années 1970, où il travaille à la bourse. C'est là qu'il rencontre Luciano Benetton, le fondateur de la marque de prêt-à-porter qui porte son nom. Au début des années 1980, tandis que la marque est en pleine expansion, Luciano charge Flavio Briatore d'établir United Colors of Benetton aux États-Unis. L'offensive sur le marché américain va s'avérer être une grande réussite.

À la fin de la saison 1988, Luciano Benetton (qui depuis 1986 et le rachat de l'écurie Toleman possède sa propre écurie de Formule 1) invite Flavio Briatore à assister à son premier Grand Prix de Formule 1 en Australie. Même si Briatore ne se montre que moyennement séduit par la discipline, il accepte l'offre de Luciano de devenir le directeur commercial de l'écurie Benetton Formula à partir de 1989. Mais rapidement, Flavio Briatore rentre en conflit avec Peter Collins, le directeur de l'écurie, qu'il pousse vers la sortie. Courant 1989, Flavio Briatore devient le nouveau directeur de Benetton Formula.



Rapidement, Briatore opère quelques choix spectaculaires, comme le recrutement fin 1989 du célèbre ingénieur John Barnard, ainsi que du triple champion du monde de Formule 1 Nelson Piquet. Mais c'est surtout à partir de 1991 et l'engagement de Tom Walkinshaw (qui lui-même recrute l'ingénieur Ross Brawn puis peu après Michael Schumacher) que l'écurie Benetton établit les bases de sa future domination. En 1994, Michael Schumacher offre à Benetton son premier titre mondial des pilotes (Championnat du monde de Formule 1 1994). Puis en 1995, Schumacher décroche un second titre des pilotes tandis que Benetton est également sacré au championnat du monde des constructeurs (Championnat du monde de Formule 1 1995). Mais fin 1995, le départ de Schumacher (suivi un an plus tard par le duo d'ingénieurs Ross Brawn et Rory Byrne) entraîne Benetton sur le déclin.

Au printemps 1994, tandis que Benetton file vers son premier titre mondial, Flavio Briatore rachète l'écurie française Ligier.


Le but de la manœuvre est alors de récupérer au bénéfice de Benetton le contrat qui lie Ligier au motoriste Renault. Après avoir tenté en 1996 de céder l'équipe à Tom Walkinshaw, Briatore revend finalement Ligier en février 1997 à Alain Prost qui rebaptise l'écurie Prost Grand Prix.
En 1996, Flavio Briatore rachète également des parts de la Scuderia Minardi, mais en raison d'un désaccord avec les autres actionnaires de l'écurie, revend rapidement ses parts à Gabriele Rumi.



C'est également durant cette période que Flavio Briatore se lance dans le management de pilotes. En 1996, il lance les carrières de ses jeunes compatriotes Jarno Trulli et Giancarlo Fisichella. Plus tard, il prendra sous son aile l'Espagnol Fernando Alonso, l'Australien Mark Webber ou encore l'espoir finlandais Heikki Kovalainen.



Fin 1997, l'équipe Benetton, dont les résultats sportifs sont de plus en plus décevants, remplace Briatore par le Britannique David Richards. Mais Briatore ne reste pas longtemps éloigné du monde de la F1 puisqu'il met à profit ses bonnes relations avec Renault (motoriste officiel de Benetton de 1995 à 1997) pour fonder la marque Supertec, destinée à fournir moyennant finances aux équipes qui le souhaitent les fameux V10 de Renault. Les équipes Williams, Benetton, BAR et Arrows utiliseront ainsi les moteurs Supertec.

Flavio Briatore effectue son retour en F1 par la grande porte début 2000, lorsque la firme française Renault rachète l'écurie Benetton. Renault nomme immédiatement Briatore à la tête de Renault Sport UK, c’est-à-dire l'antenne britannique de l'écurie à Enstone (qui restera encore officiellement engagée en F1 sous le nom de Benetton jusqu'à fin 2001, avant de prendre le nom de Renault F1 Team). Puis, en 2003, Renault confie également à Briatore la tête de la branche française de l'équipe (située à Viry-Châtillon). Sous la direction de Briatore, l'écurie Renault a ainsi remporté les deux titres mondiaux en 2005 puis en 2006. En 2007, il a encore la lourde tâche de faire gagner son équipe mais cette fois-ci sans Alonso. En 2008, après une expérience mitigée au sein de l'écurie McLaren Racing, Alonso revient au bercail. Les premiers Grands prix de la saison ne sont pas à la hauteur des espérances du manager italien, mais lors du premier grand prix nocturne de l'histoire de la Formule 1 à Singapour, Fernando Alonso s'impose, et lance véritablement la saison de l'équipe française. Il s'impose d'ailleurs au Grand prix suivant, qui se déroule au Japon, au pied du Mont Fuji.

Polémique du Grand Prix de Singapour 2008

Au cours du Grand Prix de Belgique du 30 août 2009, la chaîne de télévision brésilienne TV Globo révèle qu'elle dispose d'informations prouvant que Flavio Briatore a demandé à Nelsinho Piquet d'accidenter volontairement sa monoplace lors du Grand Prix de Singapour 2008 pour provoquer la sortie de la voiture de sécurité et favoriser la victoire de son coéquipier Fernando Alonso.
Suite à ces allégations, la FIA ouvre une enquête et convoquera les responsables de l'équipe le 21 septembre 2009. Le 16 septembre 2009, l'écurie Renault F1 Team annonce qu'elle se sépare de son manager Flavio Briatore et de son directeur exécutif d'ingénierie Pat Symonds, implicitement reconnus responsables des faits de tricherie du Grand Prix de Singapour 2008.



Le 21 septembre, le tribunal de la FIA énonce son verdict : « À l'occasion d'une réunion extraordinaire du Conseil Mondial du Sport Automobile tenue à Paris le 21 septembre 2009, ING Renault F1 Team a reconnu que l'équipe avait planifié avec son pilote Nelson Piquet Jr de causer délibérément un accident lors du Grand Prix de Singapour 2008, allant à l'encontre du Code Sportif International et de la Règlementation Sportive de la F1. Renault F1 a déclaré lors de l'audience avoir mené une enquête interne qui a trouvé que Flavio Briatore, Pat Symonds et Nelson Piquet Jr avaient conspiré de causer un accident et qu'aucune autre personne de l'équipe n'était impliquée dans la manigance. »
À l'issue de la délibération du Conseil Mondial du Sport Automobile, Flavio Briatore et Pat Symonds sont reconnus coupables de tricherie ; Briatore est radié à vie du monde de la Formule 1 et de tout sport régi par la FIA, et Symonds écope d'une exclusion de cinq ans. L'écurie Renault, quant à elle, est suspendue à vie avec sursis. Toutefois, cette disqualification ne sera prononcée que si l'écurie Renault est jugée coupable de faits similaires d'ici à la fin de la saison 2011.
Le 18 octobre 2009, Flavio Briatore confirme qu'il entend obtenir l’annulation de sa radiation à vie prononcée en septembre. Il veut saisir le Tribunal de grande instance de Paris où siège la FIA car il estime que l’absence de limite dans le temps de la sanction infligée est contraire à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. D'autre part, il remet en cause l'impartialité du jugement car le président du tribunal de la FIA, Max Mosley, est depuis longtemps un de ses détracteurs. Bernie Ecclestone et Luca di Montezemolo, président de Ferrari estiment également que la sanction infligée est trop sévère.
Le 5 janvier 2010, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, saisi par Flavio Briatore, donne raison à l'Italien qui contestait sa radiation à vie. La décision de la FIA est jugée irrégulière par la juridiction française qui annule la radiation à vie prononcée par la FIA, et la condamne à 15 000 euros de dommages et intérêts. Le TGI a également enjoint la FIA à notifier ses membres et licenciés du retrait de ces dispositions dans les quinze jours, sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard. Le jugement doit aussi être publié dans la presse. L'ancien directeur technique Pat Symonds, suspendu pour cinq ans, a également obtenu gain de cause et 5 000 € d'indemnités. Le 11 janvier 2010, la FIA décide de faire appel de la décision rendue le 5 janvier par le tribunal de grande instance de Paris.

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