Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
scuderia57

Paul Belmondo

Messages recommandés

Paul Alexandre Belmondo, né le 23 avril 1963 à Boulogne-Billancourt, est un coureur automobile français. Il est le petit-fils du sculpteur Paul Belmondo et fils de l'acteur Jean-Paul Belmondo.






Il est le petit-fils du sculpteur du même nom et fils de l'acteur Jean-Paul Belmondo. Il est marié à Luana (de l'émission C à vous sur France 5) depuis 1990 et a trois enfants : Alessandro (1991), Victor (1993) et Giacomo (2000).





Paul Belmondo (South Africa 1992



Paul Belmondo fait partie de ces nombreux pilotes au patronyme lourd à porter, à un tel point que le fils de ‘’Bébel’’ essuiera durant sa carrière nombre de sarcasmes insinuant qu’il devait sa place plus à la renommée de son nom qu’à son talent. Et les mauvais coucheurs avaient sans doute raison car le Français, lauréat du Volant Elf en 1982, a connu un parcours chaotique dans les différentes formules de promotion, n’arrivant jamais à terminer dans le Top 10 du moindre championnat. Il parviendra malgré tout à force de persévérance à se hisser jusqu’en Formule 1, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Après un début avorté en 1990 où il loupe de peu un baquet chez Osella faute de budget suffisant, Belmondo goûte de nouveau à la F1 en effectuant un essai chez Larousse fin 91. Mais c’est finalement chez March qu’il atterrit pour ses premiers pas dans la discipline en 1992. Pas le meilleur plan de carrière pour débuter puisque l’écurie anglaise (reprise par l'affairiste hollandais Heny Vollenberg), au bord du naufrage, doit faire appel à des pilotes payants pour survivre. Et pour cause, si les monoplaces conservent le magnifique bleu turquoise de Leyton House, le sponsor-titre japonais s’est bel et bien retiré de la compétition suite au scandale financier de la Fuji Bank impliquant son fondateur Akira Akagi. Comble du malheur pour Belmondo, il doit faire équipe avec l’Autrichien Karl Wendlinger, un jeune protégé placé par Mercedes qui a donné des sueurs froides à un certain Michael Schumacher par le passé. Autrement dit, le baptême de feu du Parisien en Formule 1 ne sera pas une sinécure…
Comme prévu, le début de campagne 92 est une véritable galère. La March CG911 à moteur V10 Ilmor (conçue à l'origine par un certain Adrian Newey) n’est pourtant pas mauvaise. Ses seuls points faibles résident dans sa fiabilité très hasardeuse et… ses pilotes. Autant Wendlinger parvient à faire des merveilles à son volant en briguant régulièrement les points avant que la mécanique ne rende l’âme, autant Belmondo peine à se qualifier. En onze tentatives, il ne réussira à s’aligner que cinq fois le dimanche. Puis vint le Grand Prix de Hongrie qui doit être sa dernière course, faute de pouvoir allonger les francs jusqu’à la fin de l’année. Qualifié bon dix-septième, il profite d’une cascade d’abandons pour grimper progressivement dans la hiérarchie. Son équipier a déjà renoncé depuis longtemps, pris dans un carambolage impliquant cinq voitures. Au 55ème passage, la Williams de Patrese s'immobilise. Il entre dans le Top 10. Huit tours plus tard, Schumacher doit abandonner, permettant à Belmondo de monter au neuvième rang, position qu’il ne quittera plus jusqu’à l’arrivée. Considéré comme pilote d’une voiture-morte par quelques observateurs, son parcours s'interrompt par la petite porte mais Paul peut garder la tête haute. Le transparent Emmanuelle Naspetti prendra le relais jusqu’à la fin de la saison, sans plus de réussite.

Après l’épisode March, on retrouvera Belmondo chez Benetton où il fera partie de l’armada de pilotes d’essais constituant l’écurie anglo-italienne. Il reviendra en Formule 1 en 1994 quand il accompagnera Bertrand Gachot dans l’aventure Pacific. Là aussi, ce sera un véritable chemin de croix puisqu'il ne se qualifiera que deux fois, bien aidé il est vrai par les forfaits respectifs des Sauber à Monaco et de la Simtek d’Andrea Montermini en Espagne. Une fois la page de la F1 refermée, il se tournera vers le GT et l’endurance, fondant par ailleurs le Paul Belmondo Racing qui cessera ses activités en 2007.



En tant que pilote, Paul Belmondo participe à un championnat qui ne compte que sept courses par an (Le Mans Series), ce qui lui laisse non seulement le temps de courir le Paris-Dakar en hiver et les 24 heures du Mans en été, mais aussi de participer à quelques films en tant qu'acteur.



En télévision, il a été sur la chaîne française InfoSport et il commente les saisons de Superleague Formula et du Championnat du monde des rallyes sur Direct 8 au côté d'Alexandre Delperier.



Entre 2011 et 2014, il commente les 24 heures du Mans sur Eurosport.



Il a également participé au Koh-Lanta italien l'Isola dei Famosi 5 ou il a été éliminé le jour 64. L'émission a été diffusée entre septembre et novembre

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...